Si le joueur n’a pas signé de nouveau contrat après la résiliation de son précédent contrat, l’indemnité due sera, en règle générale, équivalente à la valeur résiduelle du contrat prématurément résilié.
Ex : Marco Verrati, joueur du PSG, à qui il reste deux ans de contrat vient de se voir faire résilier son contrat sans juste cause. Son salaire est de 8 millions par saison. A ce moment-là, il n’a pas signé de nouveau contrat avec un nouveau club. Son ancien club, le PSG devra donc indemniser les deux années restantes du contrat, soit 16 millions d’euro.
Si le joueur a signé un nouveau contrat au moment de la décision, l’indemnité se calculera comme suit :
Valeur du nouveau contrat pour la période correspondante à la durée du contrat prématurément résilié – Valeur résiduelle du contrat prématurément résilié (indemnité réduite).
Ex : Pour ses deux années de contrat résiliées par son ancien club sans juste cause, Marco Verrati signe un nouveau contrat d’une saison avec le club Saoudien de Al-Ahli pour le même salaire (8 millions par saison).
Le PSG devra donc verser au joueur la différence entre les deux années restantes et nouveau contrat signé d’une saison, soit 8 millions d’euro.
. Particularités : Si la résiliation est due à des impayés, sera rajoutée une indemnité équivalente à 3 mois de salaire, voire jusqu’à 6 mois dans des cas particulièrement graves, mais quoi qu’il arrive, l’indemnité ne pourra jamais dépasser la valeur résiduelle du contrat prématurément résilié.
En plus de devoir payer des indemnités, la partie à l’origine de la rupture sans juste cause pourra être sanctionnée sportivement si cette rupture intervient pendant la période protégée.
Ex : Kai Haverts avait moins de 28 ans lorsqu’il à signé son contrat avec Arsenal, il devra donc attendre 3 ans s’il veut rompre son contrat pour ne pas encourir de sanctions sportives.
. Les différentes sanctions sportives possibles à l’encontre d’un club ou d’un joueur pendant la période protégée.
Sanctions Sportives à l’encontre d’un joueur à l’origine de la rupture sans juste cause |
Sanctions Sportives à l’encontre d’un club à l’origine de la rupture sans juste cause |
4 mois de matchs officiels, voire 6 mois en cas de circonstances aggravantes (Sanction suspendue durant la Trêve estivale, sauf si le joueur est un membre reconnu de son équipe représentative, et qu’il participe à une compétition internationale). |
Interdiction pour le club d’enregistrer de nouveaux joueurs à l’échelle nationale et internationale pendant 2 périodes d’enregistrement complètes et consécutives.
(Une période d’enregistrement déjà entamée lors qu’intervient la sanction sera inclus dans l’interdiction et comptera comme une période complète). |
Si la rupture intervient après expiration de la période protégée, il n’y aura pas de sanction sportive , mais des mesures disciplinaires pourront être imposées en l’absence de préavis de résiliation donnée dans les 15 jours suivant le dernier match officiel de la saison. |
. Tout contrat de travail établi des suites des suites de services fournis par un agent doit mentionner le nom du dudit agent, son client, son numéro de licence et sa signature, conformément au nouveau règlement sur les agents de la FIFA.
Durée minimale d’un contrat professionnel : Date de son entrée en vigueur jusqu’à à la fin de la saison.
Durée maximale d’un contrat professionnel : 5 ans (les contrats d’une durée différente ne sont autorisés que s’ils sont conformes au droit national en vigueur).
Durée maximale d’un contrat professionnel d’un joueur de – de 18 ans : 3 ans (toute clause se référant à une durée supérieure ne sera pas reconnue).
. Informations supplémentaires :